Les méthodes biologiques : des alliées efficaces
Les organismes auxiliaires
Les organismes auxiliaires, comme les coccinelles, les chrysopes ou les nématodes, sont de précieux alliés pour les agriculteurs. Ces créatures, souvent négligées, agissent comme des régulateurs naturels, s’attaquant aux ravageurs sans porter atteinte à la biodiversité ni aux cultures. Un bon exemple est l’introduction des guêpes parasitoïdes pour lutter contre les pucerons dans les cultures de légumes.
Cette méthode demande de bien connaître les interactions entre les plantes, les ravageurs et leurs prédateurs naturels. Mais elle est souvent incroyablement efficace : une seule coccinelle est capable de consommer jusqu’à 50 pucerons par jour.
Les biopesticides
Issus de micro-organismes (bactéries, champignons) ou d’extraits naturels, les biopesticides connaissent un essor rapide. On peut par exemple citer le Bacillus thuringiensis, une bactérie qui produit une protéine toxique pour certains insectes ravageurs tout en restant inoffensive pour les autres espèces. En 2022, le marché mondial des biopesticides était estimé à 4 milliards de dollars, avec une croissance annuelle attendue de plus de 14 % (source : Market Research Future).
Les biopesticides sont particulièrement populaires dans les cultures biologiques, mais ils ont aussi un rôle important à jouer dans les systèmes conventionnels souhaitant réduire leur dépendance aux pesticides chimiques.